DPE : Diagnostic de Performance Énergétique

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Vos QUESTIONS

Nos RÉPONSES

Qu'est-ce que le Diagnostic de Performance Energétique ?

 

 Si vous avez déjà regardé la vitrine d'une agence immobilière vous avez déjà vu ces barres horizontales de couleur avec une lettre…

C'est un outil de la transition énergétique

La déperdition énergétique de la plupart des constructions du XXe siècle et la surconsommation d’énergies non renouvelables qu’elle entraîne dans les logements sont des causes majeures de la crise climatique.

 

Obligatoire depuis 16 ans pour vendre ou louer un bien immobilier, il  permet de mieux tenir compte des enjeux économiques et climatiques. 

C'est un « indicateur » qui renseigne l’acquéreur ou le locataire sur la performance énergétique de son logement grâce à une évaluation de sa consommation d‘énergie et son émission de gaz à effet de serre.

Le DPE décrit le bâtiment ou le logement (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux, etc), ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation. 

Le DPE évalue la qualité intrinsèque des logements, sans tenir compte des habitudes de consommation de leurs occupants pour pouvoir comparer objectivement les logements entre eux. Afin d’obtenir des données fiables et comparables, ce mode de calcul conventionnel se base sur un usage standardisé et hypothétique du logement.

Il ne peut être considéré comme une garantie du niveau de consommation énergétique d’un logement.

 

Il est obligatoire depuis le 1er novembre 2006 pour les habitations à la vente et depuis 2007 pour les locations.

Depuis 2011, il doit impérativement être affiché avec l'annonce. 

 

Il est obligatoirement réalisé par un diagnostiqueur professionnel certifié,  il représente la consommation énergétique grâce à une note allant de A, qui correspond à la plus modérée (inférieure à 70 kWh/m2/an) à G, la plus gourmande (supérieure à 420 kWh/m2/an). 

Le DPE fournit également une étiquette climat, toujours avec une note allant de A, qui quantifie une émission de gaz à effet de serre de moins de 6kg/m²/an, à G (supérieure à 100kg/m²/an). 

Un nouvel indicateur fait également son apparition sur l’étiquette énergie : l’estimation de la facture annuelle d’énergie exprimée en euros. À compter du 1er janvier 2022, toutes les annonces immobilières devront l’afficher. 

Ses principaux objectifs sont d’inciter les propriétaires à effectuer des travaux d’économie d’énergie afin de réaliser l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, mais aussi d’identifier les logements énergivores, ceux qu’on appelle « passoires énergétiques » (logements classés F et G). 

Il est depuis le 1er juillet 2021 opposable juridiquement. Ce qui signifie que le propriétaire engage sa responsabilité, au même titre que les autres diagnostics du bâtiment, comme ceux relatifs à l’état des installations électriques ou à la présence d’amiante ou de plomb. En cas d’erreurs ou d’informations erronées, l’acquéreur ou le locataire pourra se retourner contre lui pour préjudice.

 

Comment obtient-on le résultat du DPE ? 

Auparavant évaluée sur la base des factures, la consommation énergétique s’appuie désormais sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, les types de portes et de fenêtres, le système de chauffage, la consommation électrique ou encore l’éclairage.

La méthode 3CL, complexe, consiste à décrire précisément chaque élément constructif du logement :

• Le plancher, le plafond, les murs extérieurs : de quels matériaux sont-il constitués ? Sont-ils isolés ? Si oui, s’agit-il d’une isolation par l’intérieur ou par l’extérieur, et sur quelle épaisseur ?

• la surface d’habitation, la zone climatique,

• Les portes : quelle est leur taille ? De quel matériau sont-elles constituées ?

• Les fenêtres : quelle est leur taille ? Quel est leur type de vitrage ? De quel matériau sont-elles constituées ?

• Les équipements de chauffage : quelle est la source d’énergie du chauffage (électricité, gaz, fioul, etc.) ?

• Quels sont les équipements mis en œuvre pour le chauffage ? Permettent-ils de bien réguler les dépenses d’énergie ?

• Les équipements d’alimentation en eau chaude sanitaire : mêmes questions que pour le chauffage

• La méthode de ventilation : s’agit-il d’une ventilation naturelle ? D’une VMC ? Si oui, de quel type de VMC ?

• Les éventuels équipements de production d’énergie, comme des panneaux solaires par exemple.

 

Malheureusement, sans tout casser pour regarder à l’intérieur, on ne peut pas toujours obtenir des informations précises sur les différents éléments constructifs d’un logement… comme le mur (béton ? pierre ?, brique ?), quelle est son épaisseur, et quelle est l’épaisseur de l’isolant.

Toutes ces informations sont enregistrées dans un logiciel disposant d’une certification de l’ADEME (Agence de la transition écologique), l’opérateur de diagnostic qui réalise le DPE va aboutir aux deux notes présentées plus haut.

Cela demande un certain nombre de prises de mesures, pour indiquer précisément les surfaces de parois donnant sur l’extérieur et les tailles des ouvrants. Cela demande également de connaître précisément les caractéristiques techniques d’un certain nombre d’éléments, comme les isolants et les équipements de chauffage. 

 

Le DPE indiquera quelles sont les causes des pertes de chaleur, et il indiquera les travaux à prioriser pour faire des économies d’énergie et améliorer la note du logement. Quelle production de chaleur faut-il privilégier ? Quelle isolation choisir ? Avec quels impacts sur la réfection de l’installation électrique ou autres ?

Ces travaux ne sont pas obligatoires car l'objectif est d’inciter à améliorer la performance énergétique du bâtiment, et non d’obliger à la réalisation de travaux. Mais sans travaux… le bien se déprécie !

 

Peut-on calculer soi même le DPE ? la réponse est Non !

 

Le classement par lettres, de A à G

A  cette notation regroupe les logements les plus économes en énergie, c'est-à-dire ceux consommant moins de 51 kWh/m2 sur un an. Ce classement est très rare en pratique, puisqu'il ne concerne dans la grande majorité des cas que des constructions de logements neufs disposant du label BBC (Bâtiments Basse Consommation).

B signifie que le logement concerné est très économe en énergie. Cette classe regroupe les habitations consommant entre 51 et 90 kWh/m² sur une année. La classe B correspond à une consommation énergétique très basse, encore rare en pratique, les habitations classées B étant des constructions neuves disposant d'un très bon système de chauffage et répondant aux critères de la réglementation RT 2012.

C signifie que le logement concerné consomme entre 91 et 150 kWh/m² par an, ce qui  correspond principalement aux constructions neuves ou récentes disposant d'un chauffage central.

D signifie que le logement concerné consomme entre 151 et 230 kWh/m² par an, soit une consommation d'énergie moyenne, des travaux de rénovation (isolation des combles, des planchers, de la toiture, nouveau vitrage, etc.) sont à prévoir ; le remplacement d'une chaudière peut le plus souvent permettre de diminuer de façon notable la consommation énergétique de ce type de logement.

E signifie que le logement concerné consomme entre 231 et 330 kWh/m² par an, soit une consommation relativement importante,  c'est la catégorie la plus répandue, elle regroupe principalement des logements construits dans les années 80 ou 90 (cas de notre résidence) ou rénovés et disposant d'un chauffage central (dans notre résidence chauffage électrique individuel).

F signifie que le logement concerné consomme entre 331 et 450 kWh/m² sur l'année. En pratique, le classement en F concerne dans la majorité des cas des constructions anciennes datant des années 50 ou 60.

G signifie que le logement concerné consomme plus de 450 kWh/m² sur un an. En pratique, la lettre G concerne dans la grande majorité des cas des logements (très) anciens, particulièrement mal isolés, etc.

 

ATTENTION : à compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2.

Les logements dont la consommation d'énergie sera supérieure ne pourront alors plus être proposés à la location, passée cette échéance.

L’échéance suivante est 2028 avec l'interdiction de mettre en location des logements étiquetés F et G.

 

A partir d'un DPE comment évaluer la dépense annuelle ?

Le DPE se traduit par la consommation énergétique annuelle en kwH par m2 et par an.

Pour avoir une estimation probante de la consommation énergétique, il faut donc multiplier le DPE par sa superficie en m2 et par le prix moyen d'un kilowattheure (kwh). 

Oui, mais …

Le DPE prend juste en compte la consommation en chauffage et éventuellement en climatisation et en eau chaude sanitaire mais pas la consommation potentielle de vos appareils électriques qui n'auront rien a voir avec l'appartement mais uniquement avec le foyer. Ainsi, le DPE est établi sur la base d'une température de 19 degrés le jour et de 16 degrés la nuit. La présence des occupants est en moyenne de 16 heures par jour en semaine et 24 heures par jour le week-end.

 

Prenons un exemple concret pour un T3 de la résidence de 68 m², classé E* avec 300 kWh/m² :

Il faut multiplier 300 kWh par 68, soit un résultat de 20 400 kWh.

Le prix moyen du kWh TTC est de 0.1558€ en Janvier 2022 au tarif réglementé.

20 400 multiplié par 0.1558€ = 3 178,32 € pour une année. Soit théoriquement par mois 264,86 €, ce qui est déjà énorme ! 

Mais cette somme n'inclue pas :

la consommation votre four électrique, de votre plaque de cuisson, de votre hotte, de votre frigo/congélateur, de votre lave vaisselle, de votre lave linge, de votre sèche linge, de vos appareils HiFI, TV, la recharge de batterie de votre ordinateur, de votre tablette, et de votre smatphone.

Donc, une fois installé dans cet appartement, votre facture sera forcément bien différente, en plus… ou en moins !

 

Pour information, propriétaire de cet appartement, la facture annuelle réelle pour 2021 est de 1 692 €. Mais, ma voisine qui a la même surface paie nettement plus, elle est frileuse !

Dès que ce sera possible, il sera publié des vrais DPE par type d'appartements de la résidence.

 

* 85% des logements sont classés sous le "C" de l'étiquette énergétique

 

Les DPE sont valables 10 ans.

A partir de janvier 2022, un audit énergétique, bien plus complet et donc plus coûteux qu’un diagnostic, devra être effectué pour les logements des catégories F et G. 

A compter du 25 août 2022, en métropole,  l'augmentation des loyers de ces « passoires énergétiques » deviendra impossible, il y a donc urgence à rénover ces appartements, si leurs propriétaires ne veulent pas se retrouver avec un bien « inlouable ».

 

Pour les spécialistes du calcul, que les formules mathématiques ne rebutent pas, téléchargez ce document pour connaître la méthode de calcul du DPE Bon courage !

Préparez votre diagnostique : 

 

A savoir dans le cas d'un DPE collectif ou DPE immeuble : 

En conclusion

Le DPE est utile pour un acheteur ou un futur locataire, mais il renseigne uniquement sur l'état « écologique » de l'appartement, mais pas du tout sur la facture réelle d'énergie électrique. Voir l'exemple donné ci dessus.

Même la facture réelle de l'année précédente ne renseignera pas sur le coût réel du nouvel occupant, car très dépendante du mode de vie des occupants, tant les paramètres sont différents d'un foyer à un autre.

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